René Cassin, 40 ans après

     

Né à Bayonne en 1887, René Cassin a une formation de juriste. L’épreuve de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est blessé, renforce ses convictions : la liberté et les droits de l’homme. Il milite jusqu’à siéger à la Société des Nations de 1924 à 1928. Même déçu par cette institution, il continuera de s’engager du côté des plus faibles, les victimes de guerre, pupilles de la nation, veuves…
Premier civil à répondre à l’Appel du 18 juin 1940, il participe activement à la « France libre », en tant que conseiller juridique, commissaire à la Justice et à l’Instruction publique au sein du Comité national français… Lors d’une mission effectuée au Moyen-Orient pendant la guerre, il visite les écoles de l’Alliance et prend la mesure des actions de cette institution dont les valeurs rejoignent les siennes.Cassin.jpg
En 1943, le général De Gaulle, souhaitant maintenir une présence française au Moyen-Orient, lui confie la présidence provisoire de cette institution, menacée de disparition : les subsides sont bloqués, le siège spolié, les donateurs disparus ou exilés, le personnel enseignant livré à lui-même… René Cassin accepte cette mission, sans mesurer la place que l’Alliance occupera dans sa vie.
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, René Cassin continue d’occuper des fonctions prestigieuses dans diverses institutions nationales et internationales. Aux Nations Unies, en 1948, il est le principal rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
En 1968, René Cassin se voit attribuer le prix Nobel de la paix pour l’ensemble de son action en faveur des droits de l’homme. Il consacre l’essentiel des fonds du prix à la création de l’Institut international des droits de l’homme, sans oublier d’en verser une partie à l’Alliance.
Jusqu’à son décès, en 1976, René Cassin demeure président de l’Alliance israélite universelle, contribuant largement  au rayonnement et au prestige de l’institution.

René Cassin aux côtés du général de Gaulle, «Minute de silence en l’honneur des otages fusillés », Londres, 31 octobre 1941

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Paris, 1969. René Cassin à son bureau de l’Alliance israélite universelle.

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René Cassin, envoyé spécial de la France en 1948 à la Commission des droits de l’homme des Nations unies à New York.

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René Cassin à Oslo à l’occasion de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix, décembre 1968

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Poème de Raphaël Lévy, dit Ryvel, en hommage à René Cassin, à l’occasion de l’attribution à ce dernier du prix Nobel de la paix,

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En novembre 1972, René Cassin s’engage au nom de l’Alliance en faveur des Juifs d’URSS. Ici, ses annotations manuscrites.

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Jérusalem, septembre 1974. René Cassin entouré des élèves du lycée qui porte son nom. © Photothèque AIU.

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René Cassin, portrait par Davd Olère, 1975 (Bibliothèque AIU)

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