27 janvier : Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité – Libération du Camp d’Auschwitz
Un peu d’histoire et un certain regard :
La ville d'Oświęcim était une petite bourgade polonaise paisible, située à une cinquantaine de km de Cracovie. La ville connait un bel essor économique au début du 20ème siècle, sa population augmente, il y fait d’ailleurs bon vivre et les habitants l’a surnommée La petite prairie aux bouleaux.
Avant-guerre, 7 000 Juifs vivaient dans cette ville qui comptait, 12 000 habitants.
En février 1940, la création du camp Auschwitz I est décidée par les SS : c’est à la fois un camp de concentration et de travail forcé. Le camp est implanté sur le site d'une ancienne caserne de l'armée polonaise, dont les bâtiments sont en ruine.
Auschwitz fut le plus grand complexe concentrationnaire crée par les nazis. Les prisonniers étaient soumis au travail forcé dans trois camps principaux et l’un des camps fonctionna longtemps comme centre d’extermination. Les trois camps principaux étaient Auschwitz I créé en mai 1940, Auschwitz II débuta son activité 1942 et Auschwitz III en octobre 1942.
À partir de 1942, le camp, outre sa fonction de camp de concentration, devint le plus grand centre d’extermination massive et de mise à mort, des Juifs d’Europe. Auschwitz devient la plus grande entreprise de mort programmée de l’époque.
À la fin de 1944, les autorités du camp, conscientes de l’imminence de l’offensive de l’Armée Rouge, entreprirent de dissimuler les preuves de leurs crimes par une extermination de masse ou intensive. 7 000 survivants sont abandonnés dans le camp par les Allemands, ils furent libérés par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945.
"Faire revivre ce que les nazis ont voulu détruire", tel fut le combat d’Ady Steg, Président de l'AIU de 1985 à 2011.
Dernière figure du judaïsme européen, il a marqué de son emprunte tout une époque et ses années de mandature à l’Alliance Israelite Universelle.
Poursuivant une action éducative, il est également passeur de mémoire avec ce discours qu’il fait au Mémorial du Martyr juif inconnu, le 27 septembre 1998 « Et tu leur en parleras… » dans un Yzkor vibrant et à jamais mémoriel !
Un document indispensable pour comprendre les méandres d’un génocide de grande ampleur qui a mis à feu l’Europe.