Adolphe Crémieux

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Adolphe Crémieux 

Né en 1796 à Nîmes, Adolphe Crémieux est un homme politique de premier plan et un brillant avocat. Il va employer son talent oratoire à défendre les libertés fondamentales et à lutter contre les injustices sociales jusqu’à être nommé ministre de la Justice en 1848.

À la fois franc-maçon et président du Consistoire central des Israélites de France de 1843 à 1847, Adolphe Crémieux cherche à concilier la tradition juive avec les principes de la Révolution française et les idéaux de 1848.

Il joue un rôle fondamental dans la création de l’Alliance. Mais il refuse d’apparaître parmi ses fondateurs en 1860, à la suite de la conversion au catholicisme de sa femme et de ses enfants. Trois ans plus tard, il finit par accepter de présider aux destinées de l’Alliance jusqu’en 1866, puis de 1868 à son décès en 1880. Durant ces années, tout en fréquentant le Tout-Paris, il s’investit avec constance, prenant la défense des Juifs persécutés et inspirant nombre de décisions du comité central.

Adolphe Crémieux est resté célèbre pour le décret – qui porte son nom – accordant en 1870 la nationalité française aux Juifs d’Algérie. En France, aucune plaque de rue ne porte son nom, sauf à Nîmes, sa ville natale. En revanche, en Israël, de nombreuses municipalités ont tenu à rendre hommage au « septième fondateur de l’Alliance israélite universelle ».

 

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