Concours des écoles Jean de La Fontaine
Effervescents, angoissés, fébriles, réjouis… Que d’émotions se lisaient sur les visages des quatre-vingt-dix élèves sélectionnés dans les écoles de l’Alliance israélite universelle pour la finale du concours Jean de La Fontaine, initié par Ledicia Guigui, chargée de mission pour les écoles primaires de l’AIU.
Une soirée où l’émulation régnait, où la fierté se lisait aussi dans le regard attentif des parents et où la fatigue devait s’oublier malgré l’heure tardive.
Jean de La Fontaine et le travail de toute une année dans les écoles de Rachi, Pavillons-sous-Bois, Gustave Leven et Aix-en-Provence méritaient bien de vivre ces trois heures intenses dans la magnifique salle des fêtes mise à notre disposition par M. Geoffroy Boulard, Maire du 17ème arrondissement de Paris. Accueil chaleureux de l’édile suivi d’un discours élogieux sur cette manifestation qui privilégiait la culture, le patrimoine et l’éloquence. Enthousiasme de la salle à l’annonce d’une future place de Jérusalem dans le 17ème.
Le président de l’Alliance, Marc Eisenberg, a laissé voir sa satisfaction sur un concours autour d’un personnage dont il est un des plus brillants collectionneurs. Raphy Marciano, directeur général de l’AIU, Dvorah Serrao, et de nombreux membres du personnel de l’AIU étaient présents pour soutenir ce projet retenu dans les écoles, certains même ayant accepté d’exercer le rôle périlleux de jury.
Tout était prêt pour une série d’épreuves qui résultaient d’un travail réalisé tout au long de l’année de la maternelle au CM2, chaque classe déclinant à sa façon les propositions adressées aux écoles. Plusieurs mois de culture, de valorisation du patrimoine et de découverte d’illustrateurs des fables. Le ministre de l’Education Nationale a offert à nouveau cette année à tous les CM2 sortants un volume de fables illustrées par Voutch. Des mois de performance en diction, en mémorisation, mais aussi en débats philosophiques chez les plus grands. Des mois à développer sa créativité, pour parodier des fables, pour les illustrer à la manière de Chagall, Oudry, et bien d’autres. Et des mois à faire vivre les valeurs, celles des fables de La Fontaine, mais aussi d’y trouver leur fondement en nos sources bibliques.
Certes, il y eut des lauréats car la compétition était de mise.
Mais chaque élève, chaque enseignant, chaque directrice a su s’inscrire dans ce projet fédérateur qui a pu finaliser tant d’apprentissages.
Sélectionnés ou pas, tous méritent notre admiration et nos remerciements pour être allés au bout de leur engagement.
Merci Monsieur de La Fontaine. Vous vous serviez d’animaux pour instruire les hommes. Nous nous sommes servis de vos fables pour vivre un projet fabuleux.